Cet indice, qui suit l’évolution mensuelle des échanges commerciaux pour les principaux groupes de produits alimentaires, s’affiche à 172,4 points en mai, en hausse de 1,2 % par rapport à avril. En revanche, il recule de 1,9 % par rapport à mai 2018. Tel est le constat de la FAO dressé par la FAO ce 6 juin 2019.
Les produits laitiers au plus haut
Les produits laitiers tirent leur épingle du jeu avec une augmentation de 5,2 % par rapport au mois dernier. Ils atteignent quasi leur niveau le plus élevé en l’espace de cinq ans. « Ce rebond, qui concerne principalement les prix du fromage, s’est manifesté par une forte demande en importations face à des disponibilités à l’exportation plutôt restreintes en raison de la vague de sécheresse qui a frappé la région océanique. »
L’indice des prix de la viande a légèrement progressé en mai. « Les cotations des prix de la viande porcine continuent d’augmenter face à une forte demande d’importations en provenance de l’Asie de l’Est, où la peste porcine africaine a décimé l’ensemble de la production. Les prix de la viande bovine ont diminué depuis leur niveau record atteint en avril, une situation qui se traduit notamment par de larges stocks disponibles à l’exportation au niveau international. »
Des céréales dopées par la météo
La FAO fait état d’une augmentation de 1,4 % de son indice pour les céréales. « Une situation entièrement due à une soudaine hausse des cotations de prix pour le maïs et à des perspectives faisant état d’une baisse de la production aux États-Unis, où les plantations de cultures ont ralenti », souligne la FAO.
En revanche, les prix du blé ont, quant à eux, chuté, tandis que ceux du riz sont restés globalement stables. Du côté des huiles végétales, l’indice recule de 1,1 %. L’huile de palme a chuté face à l’abondance des stocks mondiaux dans les principaux pays exportateurs, tandis que celles de soja, de tournesol et de colza ont légèrement augmenté.
L’indice concernant le sucre recule de 3,2 %. « Des perspectives prévoyant une hausse de la production en Inde, le plus grand producteur au monde, ont compensé la baisse de 17 %, au Brésil. La faiblesse des prix mondiaux de l’énergie, qui a réduit la demande en canne à sucre pour produire des biocarburants, a également eu un impact négatif. »