Selon Welfarm et l’Afaad, plus des deux tiers de la viande chevaline provient d’importations. Les importateurs français s’approvisionnent largement sur le continent américain, notamment au Canada, en Uruguay et en Argentine où des enquêtes ont été menées par des associations de protection animale.
Au travers de vidéos en Amérique du Nord et en Amérique du Sud, elles dénoncent « des conditions inacceptables de transport, de détention et d’abattage des chevaux ».
Faisant suite à ces révélations, Welfarm et l’Afaad demandent aux importateurs de viande chevaline de cesser tout approvisionnement ne respectant pas les standards réglementaires européens en matière de bien-être animal.
Manque de transparence
Il n’existe aujourd’hui aucune obligation de mentionner le pays d’origine de la viande de cheval. Les deux associations réclament donc l’étiquetage obligatoire de l’origine de la viande chevaline, à l’image de ce qui se pratique pour la viande bovine.