« On a évalué à 7 millions d’euros l’ensemble des dégâts », a indiqué mardi à l’AFP un porte-parole de Vinci Autoroutes, confirmant une information du journal régional La Dépêche. « Il y a eu des manifestations sur quasi dix axes autoroutiers ; donc ça a été considérable », notamment sur les autoroutes A10, A20, A61, A62 et A68, a-t-il ajouté, Au total, 14 départements ont été concernés.
Des incendies et des déchets
Les infrastructures ont subi des dégradations, du fait notamment d’incendies. « Sur l’A61 qui relie Toulouse à Narbonne, on a été obligé de refaire l’autoroute sur 1 400 mètres carrés », a précisé le porte-parole. Vinci Autoroutes a également dû gérer « plusieurs centaines de tonnes » de déchets. Déposés sur les voiries du réseau, ces déchets doivent partir dans des filières spécialisées.
Accord UE-Mercosur et zones défavorisées
À la mi-février, les agriculteurs ont manifesté pendant plusieurs jours pour exprimer leur inquiétude vis-à-vis des négociations commerciales menées avec les quatre pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) et à la refonte de la carte des zones défavorisées qui risque de priver certains d’entre eux d’aides.
Des manifestations ont eu lieu dans toute la France. Particulièrement suivies dans l’ouest et le sud-ouest du pays, elles se sont traduites par de nombreux blocages routiers.