mardi 15 janvier. Entre 2011 et 2016, l’accélération de la croissance de la population des métropoles s’accompagne d’un ralentissement de celle des communautés de communes voisines et ce d’autant plus que l’on s’en éloigne. Entre 2011 et 2016, la population augmente plus vite dans les communautés de communes au sein desquelles la commune la plus peuplée est située à moins de 30 minutes en voiture de la ville centre de la métropole la plus proche (+0,9 % par an). Au-delà de 30 minutes, le rythme de croissance des communautés de communes fléchit (+0,1 % au-delà d’une heure et demie, contre + 0,5 % dix ans plus tôt).
Déclin du Nord-Est au sud du Massif central
Le basculement des groupements de communes vers la baisse de leur population se diffuse le long d’une large bande du territoire allant du Nord-Est au sud du Massif central, en passant par la Bourgogne. Dans cet espace, qualifié de « diagonale du vide », les îlots de croissance se raréfient. Entre 2011 et 2016, les communautés de communes y perdent annuellement plus de 0,5 % de leur population. Au-delà de cette diagonale, d’autres territoires perdent aussi des habitants, principalement en Normandie et dans le Centre-Val de Loire sur un axe Vimoutiers-Nogent-le-Rotrou, dans le centre de la Bretagne, dans les massifs alpins du Beaufortin et de la Vanoise et dans les massifs pyrénéens.
22 métropoles attractives
Entre 2011 et 2016, les 22 métropoles françaises ont gagné chaque année 102 600 nouveaux habitants. Le rythme de croissance de la population dépasse 1,0 % par an dans six métropoles : Montpellier, Bordeaux, Nantes, Rennes, Toulouse, et Lyon. Elles abritent 29 % de la population sur 2 % de la superficie.