, les cours des céréales, des porcins, du lait, et surtout des pommes de terre, contribuent à l’augmentation des cours. En revanche, après un rebond en avril pour la première fois depuis le début de l’année, les prix sont quasi stables comparé au mois précédent.

 

Le prix des céréales en baisse au mois de mai

En mai 2019, les prix des céréales restent au-dessus de ceux de 2018 mais la hausse est moins marquée qu’au début de l’année. Ils baissent depuis le début de l’année, les perspectives de bonnes récoltes en Europe et dans la zone de la mer Noire pesant sur les prix, malgré quelques inquiétudes en fin de mois sur les récoltes en Russie et aux États-Unis.

 

Les annonces de récoltes limitées dans l’Union européenne soutiennent les prix des oléagineux malgré la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis qui les tire vers le bas depuis le début de l’année. Ils restent cependant inférieurs aux prix moyens de 2014 à 2018.

Le cours de la viande en hausse

Selon le ministère de l’Agriculture, en mai 2019, les cours des animaux de boucherie sont en hausse, essentiellement grâce à la bonne tenue des cours des porcins. Sous l’effet de la demande chinoise, les prix des porcins confirment la remontée enregistrée au mois précédent. Ils s’accroissent ainsi par rapport à mai 2018 et par rapport aux cours moyens de 2014 à 2018, tout en demeurant freinés sur le plan intérieur par des conditions météo peu propices à la consommation de grillades.

 

Quasi égaux par rapport au mois précédent, les cours des gros bovins sont, depuis le début de l’année, légèrement supérieurs à ceux de 2018, dans un contexte d’offre limitée par le repli des abattages de vaches. En revanche, les prix des veaux de boucherie continuent de fléchir, en lien avec des abattages en hausse depuis le début de l’année et une consommation atone. La fête de Pâques passée, les prix des ovins se replient par rapport au mois précédent, tout en dépassant légèrement ceux de mai 2018.