La Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) souligne dans un communiqué paru le 4 mai 2017 qu’elle a « toujours été favorable aux échanges de betteraves » pratiqués entre fabricants lors des réceptions pour limiter les transports.

« Le transport de betteraves constitue un véritable enjeu environnemental et sociétal pour les planteurs et ces pratiques d’échanges de betteraves ont un vrai sens même si cela doit se faire dans un contexte différent », estime Éric Lainé, président de la CGB.

Le syndicat précise que « dans le cadre de la réglementation (accord du 24 février 2006) et dans le contexte d’un nouveau marché dérégulé, qui intervient avec la fin des quotas sucre, l’accord interprofessionnel postquotas signé à l’été 2016 continue d’intégrer ces enjeux de transports de betteraves. L’accord interprofessionnel postquotas prévoit toujours que le fabricant de sucre puisse confier les opérations de réceptions des betteraves à un autre fabricant – ou à une autre sucrerie – que ceux prévus au contrat avec le planteur. »

Ce sujet a par ailleurs été défendu par la CGB lors du conseil d’administration du 19 avril de la nouvelle interprofession AIBS (Association interprofessionnelle de la betterave et du sucre).

« La CGB n’a donc pas attendu la section de la betterave sucrière de la Coordination rurale, née avec la fin des quotas, pour défendre ses adhérents et se préoccuper de ce sujet des échanges », tacle le syndicat après que la CR a précisé dans un communiqué du 3 mai que les « échanges de betteraves restent nécessaires pour favoriser la mixité effective dans l’intérêt commercial du planteur ».

I.E.