La Confédération paysanne a réagi dans un communiqué du 15 février 2017 à la mise en œuvre de l’indemnisation des arboriculteurs touchés par Drosophila Suzukii. Elle estime que des ajustements sont encore à faire, mais qu’« il était temps de signifier aux producteurs qu’ils seraient soutenus par les pouvoirs publics pour affronter les dégâts considérables causés par ce ravageur ».

 

Le syndicat rappelle qu’il continuera à lutter pour l’interdiction du diméthoate. « Les pertes de cette année ne peuvent justifier de dérogation pour l’année 2017 ! », prévient-il. Il demande également la prolongation de la clause de sauvegarde mise en place en 2016 pour empêcher l’importation de cerises traitées au diméthoate.

Besoin d’alternatives

« Le maintien de ces mesures doit maintenant s’accompagner de dispositions économiques bien plus ambitieuses que des indemnisations au coup par coup et largement insuffisantes au regard de la situation », expose la Confédération paysanne.

 

« La recherche de solutions alternatives doit être encore renforcée. Un plan d’aide à la protection du verger de cerisiers au moyen de filets anti-insectes, solution non-toxique efficace, doit être étudié au plus vite », poursuit le syndicat, qui met en avant la protection de la santé des agriculteurs et des consommateurs dans la gestion de ce dossier.