Accusant Générations Futures de n’avoir retenu « que les pesticides de synthèse » dans leur étude, le collectif a tenu à préciser dans un communiqué daté du 13 janvier que d’autres substances étaient aussi « préoccupantes pour l’environnement ou la santé des Français ». Et de citer les résidus de médicaments, les contraceptifs, les métaux lourds, mais aussi « les molécules naturelles aux propriétés endocriniennes reconnues utilisées en agriculture biologique comme l’azadirachtine (huile de neem, insecticide à large spectre et perturbateur endocrinien) ».
Amélioration des eaux
Cependant, affirme le collectif, « la qualité des eaux en France qu’elles soient souterraines, de surface ou potable s’améliore depuis des années, fruit notamment du travail concerté des autorités sanitaires et des agriculteurs ». Nulle mention de cette amélioration dans le dossier de Génération Futures, déplore-t-il. Le Collectif s’appuie sur une étude du Commissariat général au développement durable datée de septembre 2016, qui observait une légère baisse des pesticides dans les cours d’eau de 2008 à 2013.
Le collectif Sauvons les Fruits et Légumes de France, rassemblant plusieurs associations professionnelles, milite pour sensibiliser l’opinion et les pouvoirs publics afin de protéger les récoltes « de manière efficace et dans le respect de l’environnement ».
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