« Sur la base des premières propositions de contrats reçues par les producteurs au début de 2020, […] l’UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre) ne peut que constater que le compte n’y est pas », s’alarme-t-elle dans un communiqué diffusé le 23 janvier 2020.

 

L’organisation rappelle qu’à la fin de 2019, elle avait déjà alerté sur la nécessité de prendre en compte « l’explosion des coûts de production et des risques et sur la nécessaire valorisation du travail des producteurs de pommes de terre dans le cadre des dispositions de la loi EGAlim », dans les contrats de pommes de terre en 2020.

 

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Augmentation des charges pour les producteurs

L’UNPT rappelle qu’elle met à la disposition de l’ensemble des producteurs « un contrat type ». Elle souligne également que les producteurs « subissent une forte hausse des coûts de production », une augmentation des risques liée au changement climatique et « à la suppression de solutions phytosanitaires ».

 

« La non-prise en compte par certains acteurs de l’aval des hausses massives des coûts de production leur fait porter la responsabilité d’un retard qui pourrait être pris dans la transition écologique », complète l’organisation de producteurs.

 

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Une juste rémunération essentielle « pour répondre aux demandes sociétales »

L’Union ajoute qu’avec la suppression du CIPC (chlorprophame), la conservation des pommes de terre va se faire « dans un contexte beaucoup plus incertain et coûteux pouvant atteindre 15 € la tonne ».

 

« La juste rémunération des productrices et des producteurs de pommes de terre doit être la priorité de l’ensemble des acteurs de la filière et permettra de répondre aux attentes des clients et aux demandes sociétales, pour une agriculture durable », insiste l’UNPT dans son communiqué.

 

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