L’enquête intitulé « État des lieux et perspectives des ETA 2021 » menée par Datagri (1) pour la FNEDT (Fédération nationale des entrepreneurs des territoires) montre que les agriculteurs recourent majoritairement à la délégation des travaux. Selon les résultats de l’enquête, 67 % sous-traitent à des ETA, 41 % à des Cuma et 34 % en entraide. Seulement 15 % des exploitants ont réalisé seuls l’ensemble de leurs chantiers en 2021. Parmi ceux qui travaillent avec les ETA, 6,2 % délèguent intégralement leur production.
La délégation plébiscitée par les jeunes
Les agriculteurs ayant recours aux ETA sont en moyenne 3 ans plus jeunes que ceux qui n’utilisent pas ces prestations. Les exploitants de moins de 40 ans ont davantage recours aux ETA que les autres classes d’âge.
Sans surprise, l’accès à du matériel performant, le coût sur les charges de mécanisation et le gain de temps sont les trois raisons principales qui poussent les exploitants à déléguer les travaux à un entrepreneur.
Des entrepreneurs très sollicités
La part des prestations réalisées par les ETA va encore augmenter au cours des prochaines années. Ainsi, 14 % des agriculteurs qui n’utilisent pas cette solution pour le moment, l’envisagent d’ici à trois ans. Parallèlement, 17 % des entrepreneurs n’arrivent déjà plus à répondre à l’ensemble des sollicitations, en particulier en raison d’une pénurie de main-d’œuvre qualifiée.
(1) Datagri est membre du groupe NGPA, dont fait partie La France Agricole.