Alors que l’engouement pour l’emploi partagé ne cesse de progresser en agriculture, mais aussi dans d’autres secteurs, plusieurs groupements d’employeurs ont décidé de s’associer pour un interlocuteur unique et « légitime » auprès des instances professionnelles, institutionnelles et gouvernementales.

Ainsi la Fédération nationale des groupements d’employeurs agricoles et ruraux (FNGEAR), la Fédération nationale des professions sport et loisirs (FNPSL) et le Syndicat national des groupements d’employeurs (SNGE) ont créé le collectif France GE, indiquent-ils dans un communiqué commun daté du 11 janvier.

Ce nouveau collectif ambitionne « de proposer et d’évaluer des pistes d’actions pour développer, de façon conséquente, l’emploi partagé ».

Plus de 4 000 groupements d’employeurs réunis

« Au moment où salariés et employeurs recherchent des formes souples et évolutives de relations, le travail à temps partagé est une façon moderne de travailler, permettant la gestion de formes d’emplois discontinus et un cadre de protection sociale adaptée », rappellent les groupements d’employeurs.

La FNGEAR, la FNPSL et le SNGE représentent aujourd’hui 32 000 emplois à temps partagé, plus de 4 000 groupements d’employeurs. Soit plus de 80 % des groupements d’employeurs.

Pionnière sur le registre, l’agriculture réunit aujourd’hui 80 % des groupements.

Rosanne Aries