« Dans l’Union européenne, il est difficile pour les végétariens et les végétaliens de déterminer quels aliments sont adaptés pour eux, justifie le texte de l’initiative. Il leur faut examiner la liste des ingrédients que contient un produit afin de déterminer s’il leur est possible de l’acheter, tout en étant extrêmement attentifs aux ingrédients ambigus qui pourraient aussi bien être d’origine animale que végétale. »
Des pictogrammes sur les produits alimentaires
Voilà pourquoi les organisateurs de cette initiative invitent Bruxelles « à proposer l’apposition obligatoire, sur tous les produits alimentaires, de pictogrammes indiquant s’ils sont non végétariens, végétariens ou végétaliens. La décision d’enregistrement prise par la Commission ne concerne que la recevabilité juridique de la proposition. À ce stade, la Commission n’a pas analysé le fond. »
La Commission précise qu’elle enregistrera cette initiative le 12 novembre 2018. S’ouvrira alors une période de douze mois « au cours duquel les signatures de soutien seront collectées par ses organisateurs. Si, en l’espace d’un an, l’initiative recueille un million de déclarations de soutien, d’au moins sept États membres différents, la Commission disposera d’un délai de trois mois pour réagir. »
Une décision à motiver
Qu’elle réponde oui ou non à cette initiative, la Commission européenne devra motiver sa décision. L’initiative citoyenne européenne a été instituée par le traité de Lisbonne. Elle offre aux citoyens la possibilité d’influer sur les programmes de travail de la Commission, et de l’inviter à présenter des propositions d’actes juridiques relevant de sa compétence.