250 agriculteurs de la Fédération régionale de l’agriculture biologique (Frab) de la Nouvelle-Aquitaine et du Groupement régional de l’agriculture biologique (Grab) de bio Centre-Val de Loire ont manifesté le 12 septembre 2018, devant les bâtiments des services de l’ASP, Agence de services et de paiement, à Limoges, pour dénoncer le retard du traitement et le non-paiement des soldes des aides bio et MAEC depuis 2016.
L’ASP a rassuré les agriculteurs bio qui craignaient que les acomptes de primes sur la campagne de 2018, dont le versement est prévu au 15 octobre, soient utilisés pour solder les avances de trésorerie (ATR) encore en cours sur les aides bio de 2016. Selon l’ASP, « toutes les aides aux producteurs bio seront versées directement sur leurs comptes bancaires sans interférer avec le traitement des dossiers bio et des ATR qui ne sont pas encore soldées ».
Simplification nécessaire pour l’après-2020
Les deux groupements de producteurs bio ont pu rapporter aux responsables de l’ASP « les difficultés quotidiennes grandissantes que vivent les agriculteurs bio telles que des difficultés de trésorerie, d’investissement dans les projets et le faible accompagnement des banques du fait d’engagements contractuels non encore connus ».
Enfin, les producteurs bio et l’ASP se sont entendus sur le constat que le système d’aides à l’agriculture biologique actuel est très complexe et qu’il serait nécessaire de le réformer pour le rendre plus efficace dans la prochaine programmation 2020-2027.