« Les chambres d’agriculture maintiennent une organisation départementale, en plus de leur organisation régionale. Cela dilue les effectifs et diminue la capacité à agir », regrette le Comité Action publique 2022 (Cap 2022).
Mis en place en octobre 2017 par le gouvernement, ce comité se donne pour ambition d’améliorer la qualité des services publics tout en baissant les dépenses pour les contribuables. Dans un rapport publié cet été, il s’intéresse de près aux réseaux consulaires et aux aides agricoles, défendant une organisation « plus cohérente, moins coûteuse, plus efficace et plus lisible pour le citoyen ».
Maintenir des antennes
Le Cap 2022 préconise ainsi de régionaliser tous les réseaux consulaires, chambres d’agriculture et chambres de commerce et d’industrie, « en maintenant éventuellement des antennes départementales, afin de permettre une organisation moins coûteuse et plus rationnelle », est-il toutefois précisé.
Dans le domaine des aides agricoles, le comité suggère de « rendre plus efficace le circuit de traitement des demandes d’aides en regroupant au sein de l’Agence de services et de paiement (ASP) l’ensemble des agents et équipes en charge de la gestion ».
Il propose en prime de « mettre fin au transfert de l’autorité de gestion des aides du second pilier (Feader) au niveau régional, ce qui permettrait de simplifier les procédures via un guichet unique État/Régions doté d’un système d’information moderne ».
Le comité promet par ces biais « des économies substantielles », sans pour autant parvenir à les chiffrer.