Pour cette quatrième édition de l’Open Agrifood, le constat est simple : les filières manquent de dialogue économique et stratégique. Alors, pendant deux jours, les rencontres avec les acteurs de la filière se sont multipliées sur le thème de la « création de valeur ». Il a beaucoup été question de transparence et de contrat de confiance entre l’amont et l’aval des filières.

Confiance et proximité

Lors d’un « Tokamat », un atelier de travail de 2h30, 36 dirigeants de syndicats agricoles, d’entreprises agroalimentaires et de la distribution ont échangé à bâtons rompus sur le nouveau système alimentaire, en résonance avec les États-généraux de l’alimentation.

« À l’Open Agrifood, nous n’avons pas de contrainte de temps, ni une structure à représenter, souligne Emmanuel Vasseneix, coprésident de l’Open Agrifood. Loin des postures, nous avons une grande liberté de ton et chacun peut proposer des solutions. »

40 ateliers sur la création de valeur

Pas moins de 40 ateliers étaient aussi proposés aux agriculteurs, sur le thème « créateur de valeur » comme le bio, les circuits courts, l’agroforesterie… Plusieurs acteurs de la filière ont mis en avant la nécessité de se regrouper et de mutualiser les outils pour répondre à une demande de proximité.

C’est le cas de Guillaume Labitté, un restaurateur d’Orléans qui milite pour davantage se fournir en local. Ou bien de François Henry, un entrepreneur qui souhaite développer des points de vente spécialisés en produits locaux « Tout près d’ici »…

Tout le monde semble être d’accord sur le constat. Il reste à voir si la magie opérera jusqu’au bout… le passage à l’action.

Aude Richard