Sur les 250 millions d’euros (M€) de financement approuvés pour l’année scolaire 2017-2018 (1), environ 150 M€ seront alloués aux fruits et légumes et 100 M€ au lait. Jusqu’à maintenant, l’Union européenne finançait deux programmes : un en faveur de la consommation de fruits et légumes à l’école, l’autre en faveur de la consommation de lait à l’école.

Deux programmes en un

Ces deux volets ne font plus qu’un après avoir été « fusionnés dans un cadre juridique unique », détaille la Commission dans son communiqué du 31 juillet 2017. Visant à « encourager des habitudes alimentaires saines chez les enfants […] », ce programme est aussi destiné « à expliquer aux écoliers l’importance d’une bonne nutrition ainsi que la production des denrées alimentaires ».

Phil Hogan, le commissaire européen à l’Agriculture, qualifie ce programme de « précieux tant pour des millions d’écoliers européens que pour des milliers d’agriculteurs dans chaque État membre. Un tel soutien s’est avéré particulièrement important pour les agriculteurs ces dernières années et il le sera encore davantage, étant donné la hausse du financement octroyé ».

Cofinancement possible

La Commission précise que des « fruits et légumes frais ainsi que du lait de consommation seront en priorité distribués aux écoliers. Des produits transformés tels que de la soupe, des compotes de fruit, des jus, des yaourts et du fromage pourront également être distribués si ce choix reçoit l’aval des autorités sanitaires nationales. »

Bruxelles rappelle que ni sucre, ni sel, ni aucune matière grasse « ne pourront être ajoutés, à moins qu’ils ne soient autorisés en quantité limitée par les autorités sanitaires nationales. Outre qu’ils sont responsables des modalités précises de mise en place du programme, […] les États membres peuvent compléter l’aide de l’Union par un financement national. »

La Commission précise que « le choix des produits se fondera sur des considérations sanitaires et environnementales ainsi que sur le caractère saisonnier, la variété et la disponibilité des produits, la priorité étant accordée aux produits de l’Union. Les États membres peuvent promouvoir l’achat local ou régional, les produits biologiques, les circuits courts, les bénéfices environnementaux et les systèmes de qualité agricole. »

(1) La France dispose d’une enveloppe de 17,99 M€ pour les fruits et légumes et de 17,12 M€ pour le lait pour l’année scolaire 2017-2018.