En marge du G20 des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale, le ministre argentin des Finances, Nicolas Dujovne, a dit suivre « avec beaucoup d’optimisme l’avancée des négociations ». Un round de négociations, entamé le 19 février à Asunción, doit se terminer cette semaine dans la capitale du Paraguay, qui assume jusqu’au 30 juin la présidence tournante du Marché commun du Sud (Mercosur).
Un round en cours
« Nous réaffirmons notre point de vue optimiste, quant à la possibilité d’un accord ; nous travaillons pour cela », assure le ministre argentin lors de la conférence de presse de clôture du G20 Finances. Après avoir évoqué lundi un « blocage », un terme qu’Européens et Sud-Américains prenaient soin de ne pas prononcer, le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, préférait évoquer des « difficultés » et des « points sensibles » et s’est dit « confiant ».
« Nous voulons parvenir à un accord, mais nous rencontrons des difficultés. Il y a des questions sensibles ; pour le gouvernement français c’est l’agriculture, rappelle le ministre français. Je préfère prendre le temps, pour signer un bon accord, plutôt que d’aller trop vite et prendre le risque d’un accord pas aussi satisfaisant qu’il devrait l’être. »
Avant Bruno Le Maire, le ministre espagnol Roman Escolano s’est voulu rassurant. « Les négociations continuent d’avancer, affirme-t-il. Nous avons une perspective importante, de lever les derniers obstacles qui peuvent exister. Il y a une volonté des deux côtés de parvenir à un accord », ajoute-t-il, reconnaissant « plusieurs sujets » de désaccord, mais que « les points positifs [étaient] clairement plus nombreux que les points encore à résoudre ».