« Il faut installer des protections, parce que si nous voulons favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, nous avons besoin de terres agricoles qu’ils puissent avoir à bon prix », a déclaré le ministre dans l’émission le « Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI ».

Éviter les contournements de la loi

« Il ne s’agit pas d’interdire les ventes aux étrangers, il s’agit d’interdire la spéculation qui en est faite autour. » Et de rappeler qu’une mission sur le foncier a été mise en place pour éviter « que l’on puisse comme c’est le cas aujourd’hui contourner la loi, tout simplement en achetant, en accaparant des terres par des capitaux étrangers ».

Plusieurs acquisitions de terres agricoles par des entreprises chinoises ont eu lieu récemment, comme celle du conglomérat Reward Group qui a racheté « environ 3 000 hectares » de terres en France pour y cultiver du blé bio. Une coopérative française lui fournit la farine dont il a besoin pour son projet d’une chaîne de boulangeries en Chine.

Sous le radar

Certaines opérations passent sous le radar : les autorités françaises n’ont appris qu’avec retard l’acquisition chinoise de 1 700 hectares de terres céréalières au cœur du Berry, dans le centre du pays, via un montage juridique astucieux.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé jeudi la mise en place de « verrous réglementaires » sur les achats de terres agricoles par des étrangers.

AFP