Prévue dans le cadre du pacte de consolidation et de refinancement des exploitations agricoles annoncé en octobre 2016, l’aide au répit vient d’être mise en place pour les exploitants agricoles en situation d’épuisement professionnel. Pour financer cette aide exceptionnelle, valable uniquement en 2017, la CCMSA a reçu une dotation de l’État d’un montant de 4 millions d’euros, qui devrait pouvoir bénéficier à 4 000 exploitants.
Une prise en charge sur 7 jours
L’aide au répit prévoit de financer le remplacement, sur son exploitation, d’un agriculteur en situation d’épuisement professionnel, durant sept jours. Elle peut exceptionnellement être portée à dix jours pour certains projets, et être renouvelée, selon les situations. L’objectif est, dans tous les cas, que l’aspect financier ne soit plus un frein pour les agriculteurs en grande difficulté s’accordent du repos.
Un séjour hors de l’exploitation
Cette prise en charge vient en appui à un dispositif plus large imaginé par la MSA, qui prévoit en plus un accompagnement social de l’exploitant et de sa famille. Après une évaluation par le travailleur social de la MSA, un plan d’action est défini en accord avec l’exploitant. L’arrêt doit lui permettre de se ressourcer.
Il peut choisir de partir en vacances avec toute sa famille, de participer à un groupe de parole entre pairs, de réaliser des travaux dans sa maison d’habitation, de recourir à des consultations psychologiques individuelles… Ces actions seront financées sur les fonds propres de la CCMSA et de certains de ses partenaires comme l’Agence nationale pour les chèques-vacances et l’Agence nationale de l’habitat.
Voir un médecin ou un travailleur social de la MSA
Pour en bénéficier, l’exploitant doit être en mesure de produire un certificat établi par un médecin ou, le cas échéant, par une évaluation d’un travailleur social de la MSA attestant de son épuisement professionnel.