Les derniers semis se terminent, et la majorité des tournesols ont entre 2 et 4 feuilles (jusqu’à 8-10 dans le Sud-Est). À ce stade, et jusqu’à l’apparition du bouton floral, les attaques de pucerons verts du prunier peuvent être dommageables (2 à 5 q/ha), et ce d’autant plus qu’elles sont précoces. Elles se manifestent par une crispation des feuilles, réaction de la plante à la toxicité de la salive des pucerons.

Dans les secteurs les moins froids, les pullulations sont généralement contrôlées par les prédateurs de pucerons (larves de coccinelles, de chrysopes ou de syrphes). Il est donc important de les surveiller en même temps que d’estimer le pourcentage de plantes présentant des feuilles crispées. Le seuil d’intervention est atteint si plus de 10 % des plantes sont touchées. Bien que la météo des dernières semaines ait plutôt encouragé à surveiller les limaces ou les oiseaux, il faut garder les pucerons et leurs prédateurs à l’œil. On les trouve souvent sous la face inférieure des feuilles et au cœur du bouton floral.