Dans un contexte de violentes fluctuations des cours agricoles, « la mise en place d’indicateurs de dysfonctionnement apparaît comme une nécessité pour les gouvernements et les organismes internationaux d’aide au développement ». Cette affirmation est tirée d’une étude commanditée par le Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture, rendue publique le 21 juillet 2016.
Ses auteurs se sont donnés pour objectif de mettre au point des indicateurs de suivi des marchés de matières premières agricoles permettant de prédire ou d’identifier de manière précoce des mouvements de prix extrêmes.
Ils détaillent, dans ce rapport de 150 pages, une méthodologie reposant sur l’analyse de cinq « mouvements extrêmes » constatés depuis 2006 et le regroupement d’informations pertinentes permettant de prédire les prochains : « informations sur les prix », « volatilités implicites et historiques », « écarts de valorisation intergrains et géographiques »...