Cette étude, mise en ligne le 20 juillet, permet d’apporter un éclairage sur l’impact possible du changement climatique sur la production agricole en blé, maïs et tournesol de la zone Russie-Ukraine-Kazakhstan.
Elle montre que des gains de rendement importants peuvent être attendus par la conversion de surfaces de blé de printemps vers le blé d’hiver.
« Nous avons montré que le réchauffement des températures aura un impact sur la remontée plus au nord de la limite de culture du blé en Russie. Une expertise pédologique spécifique pourrait éclairer sur le potentiel de mise en culture des sols des zones climatiques “tempérée froide” » et “boréale douce” », indique le document.
Sur blé, maïs et tournesol le scénario climatique modéré devrait impacter faiblement le rendement moyen de l’Ukraine et de la Russie, et modérément celui du Kazakhstan.
Le scénario climatique extrême devrait impacter modérément l’Ukraine, fortement la Russie et très fortement le Kazakhstan.
L’occurrence d’événement climatique extrême (chaleur extrême) va fortement augmenter, et le nombre d’année où le rendement obtenu sera nul, ou presque, se présentera régulièrement.