Le délai pour la période initiale avait été fixé au 23 mai, puis avait été prolongé une première fois jusqu’au 18 juillet.

Dans un communiqué, China National Chemical Corporation (ChemChina) rappelle qu’il se réserve le droit de prolonger son offre jusqu’à ce que « toutes les conditions soient remplies », notamment concernant les approbations réglementaires.

Au début de février, ChemChina avait dévoilé une offre de 43 milliards de dollars (37,9 milliards d’euros) – soit 465 dollars par titre ainsi qu’un dividende spécial de 5 francs suisses – pour s’emparer de Syngenta par le biais d’une offre publique d’achat.

L’an passé, Syngenta avait à trois reprises refusé catégoriquement les tentatives d’approche de son rival américain Monsanto, avant d’accepter finalement de s’adosser à ChemChina au début de 2016. À la fin d’avril, lors de l’assemblée générale de son groupe, le président de Syngenta, Michel Demaré, a encouragé ses actionnaires à accepter l’offre de ChemChina.

L’opération n’a jusqu’à présent pas rencontré d’obstacles en Suisse. Elle a en revanche fait sourciller plusieurs sénateurs américains, qui ont adressé à la fin de mars une lettre au secrétaire au Trésor Jack Lew.

Membres de la Commission agricole, ces quatre sénateurs, démocrates et républicains, ont demandé à passer en revue ce projet pour identifier « les conséquences potentielles pour la sécurité nationale des États-Unis et le système alimentaire américain ».