«Sans le ralentisseur électromagnétique, il faudrait que j’entretienne les garnitures de freins de la tonne après chaque chantier », explique Christophe Sallaz. Entrepreneur de travaux agricoles à Copponex, en Haute-Savoie, Christophe réalise différentes prestations de services, dont l’épandage d’effluents. « Les agriculteurs situés en altitude travaillent par des échanges de fourrage contre du lisier avec les agriculteurs des vallons. » Le parcours se compose principalement de descente, à charge, et avec de fortes pentes. Avec le ralentisseur, je n’utilise les freins hydrauliques qu’en cas d’urgence.
Le tracteur, un MF 6499, est doté d’une Dyna-6, une transmission semi-powershift. Il est attelé à une tonne de 12 000 litres.
Frein magnétique
Le ralentisseur de marque Frontec est monté sur le relevage avant. Il freine le moteur via la prise de force. Cette dernière est activée pendant le transport. « En cabine, j’ai une commande avec cinq boutons numérotés de 0 à 4. Plus le chiffre est grand, plus le tracteur ralentit. » Le ralentisseur agit uniquement sur les roues motrices. Au transport, seules les roues arrière du tracteur ralentissent l’ensemble tracteur et tonne. « En cas de besoin, je cumule le ralentisseur avec les freins. Dans ce cas, le pont avant s’active, et le freinage est réparti sur toutes les roues du convoi. Autant dire que le ralentisseur plus les freins, ça freine fort. »
Il est important que la batterie soit en bon état et que l’alternateur soit assez gros pour fournir l’électricité nécessaire. « De nuit, avec les phares et lorsque j’utilise le ralentisseur à son maximum, sur le bouton 4, le voyant de batterie s’allume au bout de quelques secondes. Dès que je relâche il s’éteint, preuve que l’alternateur recharge bien la batterie. »