« Le marché du blé profite par sympathie du raffermissement du maïs dans un contexte qui n’en reste pas moins toujours très étroit en France. Outre-Rhin ce sont les perspectives de bonnes exportations sur la fin d’année qui soutiennent les cours », a indiqué le cabinet Agritel dans une note.
Malgré les inquiétudes de la semaine dernière sur la production de blé de l’hémisphère Sud, le Conseil international des céréales maintient ses prévisions pour l’Australie comme pour le Brésil. Et malgré une récolte perturbée par la pluie, voire la neige, « la production canadienne n’est pas modifiée pour le moment, souligne Coop de France métiers des grains. Par contre, les estimations concernant la Russie et le Kazakhstan sont revues à la hausse. » Ces ajustements sont mineurs au regard de l’importance des disponibilités mondiales.
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé gagnait 1 € sur l’échéance de décembre 2016 à 165,50 €, et 0,75 € sur celle de mars 2017 à 171,25 €.
À la même heure, le maïs perdait 0,25 €/t sur l’échéance de novembre à 166,75 €/t, et 0,75 €/t sur celle de janvier à 168,25 €/t.