« Il y a l’euro qui faiblit un petit peu et nous favorise un peu à l’exportation et, par ailleurs, la séance de nuit à Chicago qui est aussi bien orientée », a indiqué à l’AFP un analyste de la société Inter-Courtage, qui note toutefois qu’il n’y a pas d’élément pouvant laisser supposer que cette hausse se poursuivra.

 

Le cabinet Agritel souligne une activité d’exportation toujours troublée, notamment entre l’Europe et l’Égypte, premier importateur mondial, avec les exigences de teneur en ergot demandées qui rendent toujours les négociations « complexes avec de nouvelles annulations de chargements de blé russe après contrôle de la marchandise ». L’Égypte a toutefois annoncé dimanche la création d’un comité gouvernemental pour « négocier » avec la Russie, après les accusations de Moscou envers Le Caire de vouloir se livrer à un « marchandage ».

 

Vers 17h50, le contrat de blé pour livraison en décembre était en hausse de 1,75 €, à 160,75 €/t, et de 1,25 € sur l’échéance de mars à 165,25 €/t.

 

Le maïs, lui, suivait la tendance du blé, et était orienté à la hausse, avec une augmentation de 25 centimes sur le contrat de novembre, à 160,75 €/t et de 1 € sur celui de janvier, à 163,50 €/t.