Bien que pléthorique, le stock mondial de blé est revu en recul de 3,75 Mt, à 249,07 Mt. La production mondiale a été révisée à la hausse de 1,4 Mt, avec un nouveau record de 744,8 Mt. « Les marchés demeurent sous pression en céréales, dans un contexte d’offres abondantes et de peu d’enthousiasme de la part des acheteurs pour se positionner, malgré des niveaux de prix très bas historiquement », explique Agritel.

 

En Égypte, premier importateur mondial de blé, le gouvernement pourrait légèrement assouplir les critères sanitaires d’importation qui ont amené plusieurs bateaux, notamment de l’Europe de l’Est, à être refoulés ces dernières semaines, selon le cabinet Inter-Courtage. Le nouveau ministre égyptien des Approvisionnements pourrait faire la demande prochainement au Premier ministre pour une autorisation temporaire d’un taux d’ergot à 0,05 %.

 

En maïs, « au niveau du stock monde, on attendait une belle baisse des stocks qui n’a pas eu lieu », notait un analyste. En maïs, « le stock mondial reste pléthorique malgré une révision à la baisse de 1,3 Mt à 219,5 Mt », notait pour sa part le cabinet Agritel.

 

Sur la France, le marché attend pour mercredi le premier bilan de la campagne de 2016-17 publié par FranceAgriMer.

 

Sur Euronext, à la clôture, le contrat d’une tonne de blé pour livraison en décembre augmentait de 25 centimes à 158,50 €, et gagnait également 75 centimes, à 163,75 €, à l’échéance de mars.

 

À la même heure, le maïs reculait à 75 centimes, à 160 €/t sur l’échéance de novembre et perdait 25 centimes pour l’échéance de janvier, à 162,50 €/t.