Des coupes de plus en plus larges, des trémies de plus en plus grosses, la capacité des moissonneuses- batteuses s'accroît et leur poids aussi ! Pour contrer les effets néfastes qui en découlent sur le sol, il n'y a eu qu'un seul moyen pendant très longtemps: augmenter la largeur des pneumatiques. Cependant cela se fait souvent au détriment du gabarit avec comme résultat celui de dépasser la barre fatidique des 3,50 m de large.
Les constructeurs ont donc cherché des moyens de pallier ce problème. Avec les manufacturiers, ils ont mis au point des pneumatiques bénéficiant de capacités de flexion élevées. Cette propriété permet de travailler à des pressions inférieures à 2 bars. A charge semblable, un pneu de ce type de dimension 680/85R32 offre une empreinte au sol supérieure de plus de 22 % à un pneu classique en 800/70R32. De plus, à pression identique, il offre une capacité de charge accrue de 20 % par rapport à un pneu classique de même dimension.
L'autre possibilité de plus en plus proposée est le passage aux chenilles. Longtemps décriés pour leur manque de confort, les trains de chenilles intègrent aujourd'hui des dispositifs de suspensions. Certains systèmes hydropneumatiques sont même équipés d'un correcteur d'assiette automatique.
Autre inconvénient aujourd'hui résolu, celui de la vitesse maximale. En effet, il est maintenant possible de se déplacer sur route à la vitesse maximale autorisée (25 km/h), ce qui était loin d'être le cas il y a peu.
Deux architectures de chenilles s'affrontent : triangulaires ou plates. Quelle que soit celle retenue, la capacité de charge est supérieure à un pneumatique de même largeur.