Fiche technique

• Prix : 31.000 €• Puissance : 67,3 ch• Cylindrée : 3,3 l• Poids : 2 585 kg• Nombre de rapports AV/AR : 15/15 • Bruit sur la route : 94,6 dB(A)• Régimes de prise de force : 540 / 540 E

Petit à petit, le tractoriste japonais se fait une place dans les fermes françaises. La série M 40 de Kubota comprend quatre modèles de 60 à 97 ch, déclinés en version à cabine et à plate-forme. 

 

Le Kubota M 7040 en images et vidéo

  

 

Le constructeur japonais est le seul à proposer un inverseur hydraulique sous charge (photo de gauche)dans cette catégorie de prix. La position neutre est bien identifiée.

 

A bord, le chauffeur n'a pas l'impression d'être au volant d'un tractuer à bas coût. Les commandes (photo de droite) sont bien réparties.

Première  impression (7/10)

La couleur orange et la prédominance du plastique donnent l'impression de se trouver à bord d'un tracteur d'espaces verts. La finition, avec des fils apparents par endroits, laisse parfois à désirer.

  

Habitacle (8/10)

L'accès au poste de conduite se fait uniquement par le côté gauche, mais la montée est sécurisée par une grande poignée. Une fois assis, on ne se sent pas à bord d'un low-cost (bas-coût).

Le tableau de bord est complet et comprend même un écran numérique pour la vitesse et le régime de prise de force. L'ergonomie est bonne et les commandes bien identifiées.  

Moteur (6/10)

Le M 7040 est motorisé par un 4 cylindres maison de 3,3 l, développant 67 ch. Sa consommation est légèrement inférieure à celle du Deere, mais il n'en reste pas moins très gourmand. L'accélérateur à main est placé sur la console de droite.

  

Transmission (7/10)

Le M est le seul tracteur du test à bénéficier d'un inverseur sous charge, placé à gauche au volant. La boîte offre quinze rapports avec trois gammes et cinq vitesses.

Le levier de gamme, situé entre le siège et la console de droite, est difficile à atteindre.

La grille des vitesses principales est très serrée, ce qui complique le changement des rapports. En outre, nous avons trouvé cette boîte très brutale.

Prise de force (8/10)

Les deux régimes sont sélectionnés à l'aide d'un levier placé près de la commande de relevage. Ce levier n'est pas jaune, ce qui ne facilite pas son repérage. La commande de prise de force est électrique, avec un bouton de type « quart de tour ».

  

Relevage (6/10)

Il est équipé de série de crochets automatiques. Deux leviers commandent le mouvement du relevage et le contrôle d'effort. Au plancher, une molette permet d'ajuster la vitesse de descente des bras.

Une commande rustique et peu pratique, placée sur l'aile droite, contrôle le relevage depuis l'extérieur.

Hydraulique (7/10)

Deux distributeurs à double effet sont proposés en standard. Ces leviers utilisent le même code de couleur que les prises à l'arrière. Dommage qu'ils n'aient pas de position flottante. La pompe offre le plus gros débit du test : 55 l/min.  

Ponts (8/0)

Le pont avant s'engage grâce à un bouton placé au tableau de bord. Une pédale commande le blocage de différentiel.

Sur la route (8/10)

Le moteur se révèle nerveux, mais très bruyant à grande vitesse, à la limite du supportable.

Dans la cour de la ferme, le système de braquage bi-speed permet d'évoluer dans des espaces réduits.

 

Les points forts Les points faibles

• Inverseur hydraulique.

• Prise de force électrique.

• Diamètre de braquage réduit, de 7,5 m.

• Changement des rapports de vitesse.

• Bruit sur la route.

• Régimes de prise de force.