Nombreux sont les constructeurs à proposer une gamme relativement large dans ce segment de produits, les semoirs mécaniques. Ils réalisent des travaux d'une qualité avoisinant celle de la technologie pneumatique.

Seule la largeur de la trémie, liée dans ce cas à la largeur de travail, limite le gigantisme. Les organes primordiaux d'un semoir reposent avant tout sur le système de distribution et l'enterrage des graines dans le sol. Que la graine soit transportée par gravité ou par un flux d'air, le semis n'en est guère amélioré. Ces semoirs sont donc limités à une largeur de 4 mètres, mais sont capables d'une certaine polyvalence de travail : sur labour, déchaumage et même sur sol nu en direct.

UNE LARGEUR DE TRAVAIL INTERMÉDIAIRE EN 3,5 M

Pour les constructeurs, un événement a influencé le choix des largeurs de semoir : l'instauration de la réglementation sur la circulation routière des véhicules et matériels agricoles a favorisé le développement des combinés de machines en 3,5 mètres de large, de façon à ce que le transfert sur route puisse s'effectuer sans voiture pilote.

En terme de débit de chantier, un outil de 3,5 m avançant à 8 km/h peut semer une surface plus importante qu'un autre, plus large de 50 cm, à 6 km/h. De ce fait, les constructeurs équipent les semoirs avec des organes de mise en terre plus résistants ou nécessitant moins de puissance pour pénétrer le sol. Si les socs traînants figurent en configuration standard, on assiste à une généralisation des disques, simples ou doubles, et à du semis à la volée pour un travail direct.