Eleveur de chèvres, de volailles, de bovins, fromager, cultivateur, et encore volailler sur le marché de Niort: Jacky Blanc a exercé de nombreux métiers agricoles. Aujourd'hui, il est aussi fermier-aubergiste.
«Pas restaurateur, insiste-t-il. Et mon premier métier, c'est agriculteur. Je ne peux pas recevoir pour le déjeuner des gens qui réservent à midi. J'ai besoin de savoir à l'avance combien de repas je vais servir.»
Il y a quatre ans, il a acheté un ancien prieuré à une quinzaine de kilomètres au nord de Niort. Un site magnifique, dans lequel il a aménagé chambres d'hôtes, auberge, piscine, gîtes, dont l'un est transformable en salle de réunion pour les séminaires.
Le but est de développer l'accueil tout au long de l'année. L'été, chambres et gîtes attirent les touristes sans grande difficulté. La piscine est particulièrement appréciée des familles avec enfants. Mais, en dehors de la saison, il faut aussi faire tourner la ferme-auberge et l'ensemble des bâtiments.
Carte de fidélité
Jacky Blanc compte notamment sur les quelque 600 à 700 clients réguliers qu'il a sur son banc du marché de Niort. Il a mis en place un système de carte de fidélité couplée avec des invitations à la ferme-auberge. Il s'est tourné aussi vers les entreprises auxquelles le commercial qu'il a embauché durant six mois a proposé salles de réunion et repas pour des séminaires ou des stages de développement personnel.
Les lieux de visite pris d'assautD'un côté, la mer et 374 kilomètres de côtes. C'est là que se concentre la majeure partie des vacanciers en Poitou-Charentes. Que l'accueil soit citadin ou rural, il bénéficie de cette énorme attraction qu'exerce l'océan. Hôtel ou gîte, campings de ville ou à la ferme, ils sont habituellement pleins à craquer. Cependant, en 2007, la saison a démarré plus tardivement. La faute aux journées grises de début d'été qui ont amené les vacanciers à repousser le plus tard possible le début de leurs vacances. Et certains ont écourté leur séjour pour partir en quête de cieux plus cléments. Côté terre, en revanche, le mauvais temps n'a fait fuir personne. Les plans d'eau ont sans doute reçu moins de baigneurs mais les musées et tous les lieux de visite ont fait le plein, avec des niveaux de fréquentation rarement atteints. Les offices de tourisme ont été particulièrement sollicités. Même constat de fréquentation pour les marchés fermiers qui se multiplient dans la région. Dans la Vienne, on a ainsi servi plus de neuf cents repas lors des dîners qui clôturaient ces marchés. Le Futuroscope contribue fortement à remplir les chambres d'hôtes et les gîtes ruraux. Même si le parc de loisirs est entouré d'hôtels, beaucoup de visiteurs préfèrent un coin de verdure plus éloigné de l'autoroute. «L'année où le Futuroscope a ouvert, en hiver, les gîtes avec chauffage ont tous été loués aux vacances de Noël et de février», souligne Françoise Mauduit, des Gîtes de France. «Dans un rayon de 50 km autour de Poitiers, tous profitent de la manne du Futuroscope.» Partout dans la région, les exploitants qui ajoutent un supplément d'âme à l'accueil des touristes sont particulièrement appréciés. Promenades en calèche, visites d'élevages, balades à cheval, découverte du foie gras, là encore, les estivants apprécient. Enfin, signe des temps, les meilleurs taux d'occupation sont souvent obtenus par les agriculteurs qui se sont dotés d'un site internet. Les photos des logements proposés et l'échange par téléphone contribuent à rassurer les vacanciers. |