1. Adaptations. La direction de l'AutoTrac utilise le volant John Deere. Des adaptations sont disponibles pour les tracteurs des autres marques.
2. Ecran monochrome. Il est installé sur le montant de la cabine. Des nombreuses informations sont regroupées dans un petit espace. Le nombre de boutons témoigne de la complexité à naviguer entre les menus.
3. Deux palettes. L'engagement du guidage est commandé par deux palettes situées derrière le volant.
Finition. L'environnement de travail est sobre. La débauche de câbles sous l'écran est mieux camouflée sur la nouvelle version, selon John Deere. Le câblage disparaît sur les tracteurs prééquipés de GreenStar.
Mise en place et transfert. Le système comprend deux boîtiers en cabine, un moteur pour la direction, un récepteur et quatre connections. L'unité motorisée se transfère simplement d'un matériel John Deere à un autre mais, pour passer sur une autre marque, une adaptation est nécessaire. Le compensateur de dévers est proposé en standard mais demande un calibrage lors du changement d'automoteur. Cette opération est réalisée sur un sol parfaitement plat et dur.
En cabine. Le moteur d'entraînement de la direction est suffisamment profilé pour préserver les genoux du chauffeur et ne pas obstruer la vue sur le tableau de bord. Son fonctionnement est silencieux. L'écran de taille moyenne est porté par une équerre solide vissée directement dans le montant de la cabine.
Démarrer le guidage. La complexité des menus à tiroirs freine le démarrage, il faut pousser sept boutons pour se mettre en route. Le système accepte la correction Egnos pour le guidage manuel mais nécessite l'emploi du signal StarFire 1 pour le guidage assisté. L'écran GreenStar 2, plus grand, en couleurs et plus cher, est disponible en option.
Trouver la ligne suivante. Bien que l'écran et surtout la taille des caractères soient relativement petits, l'affichage reste clair. John Deere offre la plus grande facilité pour trouver la ligne suivante avec un angle toléré de 40° et 40% de la largeur de travail. Cela permet d'engager le guidage très tôt, même sur les fourrières très étroites. Le guidage est activé en appuyant sur une palette située derrière la colonne de direction.
Pendant le guidage. Les actions de la direction sont particulièrement souples. John Deere emploie une terminologie simple sur l'ordinateur de bord, ce qui permet d'affiner les réglages, une fois que le chauffeur a réussi à trouver le bon menu. Le pilote ne peut pas définir une fourrière mais le système mémorise le point exact du demi-tour précédent et émet un bip d'avertissement.
Lors d'un changement de direction ou d'un contournement d'obstacle, le guidage est maintenu pendant 90 secondes. Il est donc immédiatement disponible dès que le chauffeur reprend sa marche avant. Il est possible de modifier la largeur en cours de travail.
Précision. L'AutoTrac a fonctionné avec la correction SF, légèrement plus précise que l'Egnos. La précision est de loin la meilleure de l'essai puisque les dix passages ont tous une précision de 20 cm et que la dérive est minimale. Les testeurs ont jugé la performance excellente à 5 km/h et très impressionnante à 12km/h.
Les autres points. Le guidage en courbe est disponible avec la version 1.1. Possibilité de sauter un passage et d'enregistrer des points de référence. L'écran sert pour d'autres applications que le guidage. Il peut être transféré directement dans une moissonneuse-batteuse John Deere pour la cartographie de rendement.