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Le simple attelage composé d'un semoir à maïs de six rangs et d'un vieux tracteur de moins de 100 ch risque de se faire rare dans les campagnes françaises. Comme les autres matériels, le semoir monograine n'échappe pas à la tendance de l'augmentation du débit de chantier, même si des contraintes au cours de la récolte limitent encore le nombre de rangs. La course au rendement est donc plus à chercher du côté des microgranulateurs, redevenus incontournables avec les interdictions d'utilisation de pesticides. Fini la trémie recyclée d'un semoir à céréales montée devant les éléments semeurs. La tendance du moment est plutôt à la grosse remorque ravitailleuse, qui offre l'avantage d'être traînée et donc moins gourmande en puissance qu'un système monté sur le relevage arrière ou le châssis principal. Avec des capacités de 3.000 à 5.000 litres, il faut s'arrêter pour remettre des semences bien avant de voir le fond de la cuve de microgranulés.

Précision pour les petites graines

L'autre axe de développement est l'adaptation du semoir de précision aux petites graines comme le colza, voire même les céréales. Pour l'oléagineux, il s'agit souvent de simples adaptations au niveau des disques de sélection. Concernant les céréales, le Turbosem d'Herriau fait des émules.

Même si le principe à tambour Advansem de Rau a fait long feu, Amazone se lance à son tour dans le semis de précision pour petites graines avec l'EDX. Basé sur deux cylindres sélecteurs placés en fond de trémie, il est conçu pour atteindre des débits de chantier très élevés grâce à une cuve principale de grande capacité. L'objectif est double: avoir un semoir polyvalent sur l'exploitation et rationaliser l'utilisation des semences de céréales.