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Qui l'eut cru? C'est le grand retour de la charrue avec plus de 20% de progression dans les ventes. On la disait enterrée définitivement par les TCS, mais les aléas climatiques et la volonté de réduire les phytosanitaires ont redoré son blason.
Les charrues portées évoluent et avec elles le champ de leur application. Elles ne sont plus réservées au seul labour. Depuis deux ans, certains constructeurs reprennent le concept de la charrue portée et adaptent les corps pour réaliser un travail plus superficiel. Baptisées charrues-déchaumeuses, elles combinent les avantages des deux outils avec un traitement agressif des résidus sur une faible profondeur. L'atout principal de ce type d'engin est de ne pas laisser un tapis de résidus en fond de raie.
Réduire la consommation
L'autre tendance du moment consiste à développer des engins capables de combiner les avantages des modèles portés et semi-portés. Certains engins, comme la Varitansanit de Lemken ou la RW9 de Grégoire-Besson, utilisent des montages particuliers au niveau de la roue pour combiner les avantages des deux configurations. Une démonstration avec prise en main est souvent nécessaire pour bien comprendre les avantages du système.
Généralisation de la largeur variable
Sur les modèles plus conventionnels, la largeur variable devient incontournable, et même les irréductibles défenseurs de la charrue fixe se lancent sur ce marché. Avec l'agrandissement des structures, il devient en effet indispensable de travailler avec une charrue polyvalente, qui s'adapte à toutes les conditions climatiques et pédologiques. La possibilité d'utiliser l'outil au printemps et à l'automne contribue aussi au succès de la largeur variable.