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L'augmentation des structures amène les agriculteurs à investir dans du matériel de plus en plus large. Pour le labour, cela passe par le recours à une charrue semi-portée longue et pouvant paraître peu maniable à l'utilisation.
Le seul moyen d'augmenter cette maniabilité de l'attelage reste l'allongement du palonnier, permettant de reculer le cardan de braquage. Cependant, cette modification entraîne un inconvénient majeur qui est un délestage du tracteur et par conséquent une mauvaise adhérence de ce dernier. Un mauvais fonctionnement du contrôle d'effort du relevage est un autre effet de ce délestage.
Les constructeurs ont toujours été conscients de ce problème et n'ont eu de cesse de rechercher différents moyens de combiner maniabilité et bon comportement du tracteur.
Améliorer l'attelage
Ainsi, la première innovation a été d'optimiser le point d'ancrage du pivot sur la tête d'attelage. Les fabricants ont cherché à le positionner le plus bas et le plus en avant possible afin qu'un report de charge naturel de la charrue vers le tracteur s'opère. Par la suite, Naud s'est orienté vers un autre système. La charrue se voyait dotée d'un pont moteur permettant de compenser la perte d'adhérence du tracteur. Puis les constructeurs se sont ensuite tournés vers l'électronique et le «labour assisté par ordinateur», dont le but était de compenser le dysfonctionnement des capteurs de contrôle d'effort par des capteurs placés sur la charrue.
Aujourd'hui, les fabricants semblent revenir à des systèmes plus simples. En effet, un vérin hydraulique est positionné soit entre le pivot et la tête de retournement, soit à la place du troisième point de relevage. Le réglage de sa longueur de tige par simple action sur un distributeur en cabine permet ainsi à l'agriculteur de lester ou délester le tracteur pour une adhérence optimale.