Il y a eu en effet un net repli des cours, mercredi, dans le sillage de la Bourse des matières premières de Chicago, un repli que certains analystes, comme ceux du cabinet Agritel, mettent à l’actif de prises de profit par les fonds d’investissement avant le long week-end outre-Atlantique en raison de la fête du Thanksgiving.
Chicago doit rouvrir vendredi après-midi (heure française), pour une demi-séance.
L’appel d’offres de l’Égypte, pour des chargements à la fin de janvier, devrait privilégier une fois de plus les blés originaires de la région de la mer Noire, notamment russes, en raison des coûts du fret.
« On est au prix, voire un tout petit peu plus cher que les Russes. Il faudrait qu’on soit un tout petit peu moins cher » pour que les blés français soient susceptibles d’être retenus, a estimé Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
« C’est un petit pic d’une journée d’appel d’offres », a-t-il commenté alors que les prix rebondissaient légèrement : « On achète pour se couvrir un peu du risque que ça se fasse, et en fonction du résultat, on revend éventuellement, ça peut se calmer dans l’après-midi », a-t-il conclu.
Peu avant 17h00, la tonne de blé tendre était inchangée sur l’échéance de décembre à 211 € et étaient en baisse de 25 centimes sur l’échéance de mars, à 209,25 €.
La tonne de maïs, quant à elle, prenait 50 centimes sur l’échéance de janvier à 195 € et 25 centimes sur l’échéance de mars, à 194 €.