Globalement, les marchés sont « partagés entre des fondamentaux qui restent tendus, et des questions qui se posent à nouveau sur la dynamique de la demande au regard de l’expansion des cas de Covid dans le monde », estime Agritel dans une note.
Selon cette source, une nouvelle incertitude vient se greffer, relative à la demande chinoise qui a été « à l’origine de la récente hausse des cours pour répondre à un double objectif, à savoir reconstituer des stocks et répondre à la demande des éleveurs qui ont reconstitué leur cheptel porcin », décimé à la suite d’une épizootie de peste porcine en 2018. Or « un nouveau cas de peste porcine vient d’être détecté en Chine, semant le doute sur la situation future », écrit le cabinet.
Vers 16h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre déclinait de 5 euros sur l’échéance de mars, à 226,75 euros, de même que sur l’échéance de mai, à 222,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, se repliait de 2,75 euros sur l’échéance de mars, à 211 euros, et de 3 euros sur le contrat de juin, à 208 euros.