La hausse de l’euro affecte la compétitivité du blé européen sur la scène internationale, notamment face aux origines américaines, note le cabinet Agritel. Mais elle « n’aura que peu d’impact » face aux blés issus de la région de la mer Noire, « puisqu’on assiste conjointement à une hausse du rouble et de la grivna face au dollar » souligne Agritel.
À l’international, la Corée du Sud a acheté 31 600 tonnes de blé meunier originaire de l’Amérique du Nord et la Thaïlande 54 000 tonnes de blé fourrager dans le cadre d’un appel d’offres pour l’achat de 106 000 tonnes.
Le marché continue de suivre l’évolution des discussions autour du Brexit, avec les prochaines heures annoncées comme « décisives » par le négociateur européen Michel Barnier. En visite à Paris, le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney a, pour sa part, jugé jeudi matin possible un accord sur la relation commerciale post-Brexit entre le Royaume-Uni et l’Union européenne « dans les prochains jours » si les Européens conservaient leur « sang-froid ». Pour qu’un accord puisse être ratifié dans les temps par les parlements britannique et européen, les négociations doivent se conclure dans les tout prochains jours.
Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 2,25 euros sur l’échéance de décembre, à 207,50 euros, et 1,50 euro sur celle de mars, à 203 euros.
À la même heure, la tonne de maïs perdait 0,50 euro sur l’échéance de janvier, à 189,25 euros, et 1,75 euro sur celle de mars, à 188,50 euros la tonne.