« Le marché, malgré le fait que l’euro remonte (face au dollar), se tient bien, il y a une compétitivité (du blé français) toujours en place », a déclaré Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, estimant que, « pour le moment, il n’y a pas de signal de dégonflement ». La demande est toujours présente, avec des affaires qui commencent à se conclure sur la récolte 2021, notamment sur les orges avec la Chine.
Parallèlement, les craintes persistent sur le déficit hydrique des blés argentins et du sud des États-Unis, notamment au regard des dernières inspections américaines.
De quoi rassurer certains opérateurs, qui craignaient de voir les fonds d’investissement se désengager des matières premières, en raison de l’attrait grandissant des marchés actions. « Ils ne partiront pas du jour au lendemain des matières premières, d’autant que le pétrole est toujours orienté à la hausse », a estimé Gautier Le Molgat.
« Qu’ils soient motivés pour faire des prises de profits de temps en temps, oui, mais ce n’est pas parce que vous faites une prise de profits que vous partez du marché », a-t-il ajouté. « Les échos qu’on a sur les chiffres des exportations sont très bons, l’état des cultures ne donne pas forcément de signaux pour lâcher prise », a conclu l’analyste.
La tonne de maïs, elle reculait de 1,00 euro sur l’échéance de janvier à 195,00 euros, et de 75 centimes d’euro sur l’échéance de mars à 194,75 euros.