Broutards
Recul de la demande italienne
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Le marché italien reste peu demandeur. Les négociations avec les abatteurs pour une revalorisation des prix sont difficiles et engendrent des retards de sortie. La demande est en repli du côté des exportateurs, mais celle du marché intérieur semble prendre le relais face à des tarifs attractifs. Cet équilibre permet un commerce plus régulier et gomme les écarts de valorisation entre les sujets vaccinés et les autres parmi les bons broutards charolais.
Les animaux supérieurs à 400-450 kg mis en place actuellement sur le marché transalpin correspondent aux sorties de juin, mais ces derniers restent valorisés autour de 2,45 €/kg vif.
Les abatteurs incitent les engraisseurs français à mettre en place. Les repousseurs sont également à la manœuvre pour profiter de tarifs attractifs à cette saison. Les charolais U de 300-350 kg sont valorisés en moyenne à 2,70 €.
En limousins, l’offre saisonnière reste importante et suffisante pour la demande. La demande est cependant en repli chez les éleveurs de la Vénétie, qui ont subi de fortes précipitations ces dernières semaines. Ceux du Piémont préfèrent de leur côté des mâles de plus de 400 kg. Les tarifs se réduisent à 2,88 € dans les limousins de 300-350 kg à Ussel, contre 3,90 € l’année passée. Les bêtes de 400-450 kg se tassent légèrement à 2,68 €.
Les marchés de l’Ouest sont pénalisés par une qualité moindre de nombreux animaux ayant souffert de la sécheresse. Les transactions sont cependant moins dépressives que la semaine dernière à Châteaubriant, où les prix pratiqués sont reconduits.
Pour les mâles et les femelles légères ou de moindre conformation, les tarifs restent malmenés. De nombreux broutards R de conformation se sont négociés entre 550 et 650 € et les femelles, entre 350 et 500 €.
Tous les marchés dont l’activité est tournée vers l’Espagne souffrent de la saturation de ce marché. Les tarifs sont éreintés dans les croisés à Mauriac. Les sujets de 350-400 kg se vendent à 2,40 €.