Bovins de boucherie
Le recul de l’offre s’accentue
réservé aux abonnés
Dans le domaine des races à viande de qualité, le commerce est très calme face au recul des ventes dans la boucherie traditionnelle, mais les faibles disponibilités se montrent favorables à la fermeté des prix. En réformes laitières, la décapitalisation commence à impacter sérieusement l’activité des industriels de la viande. La concurrence entre les abattoirs joue en faveur de la montée des prix.
À Cholet, les blondes d’Aquitaine lourdes se vendent entre 4,80 et 5,35 €. Les limousines U partent, quant à elles, entre 4,60 et 5,00 €. Les tarifs des bonnes vaches charolaises progressent entre 4,40 et 4,55 €. La demande pour le cheptel allaitant de choix secondaire se raffermit. Les vaches R= se valorisent à 4,30 € sur les marchés.
En réformes laitières, les vaches prim’holsteins P+3 lourdes se négocient entre 3,55 et 3,60 € (contre 2,48 à 2,55 € il y a un an). Le cœur de gamme P=2 et 3 de plus de 280 kg se commercialise entre 3,45 et 3,55 €.
Cette tendance positive profite également aux vaches normandes et montbéliardes. Les femelles O= se vendent autour de 3,65 € et les R s’affichent à 3,80 €. Les animaux maigres de gabarit bénéficient d’une demande accrue pour la préparation de la mise à l’herbe.