Bovins de boucherie
La demande de fin de mois se replie
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Bien que le week-end prolongé de l’Ascension soit une période favorable à la consommation, le commerce pâtit d’un repli de la demande sur cette fin de mois. Les ménages, qui voient leur pouvoir d’achat impacté par l’inflation, se reportent davantage sur des produits bon marché comme le steak haché. Cela conduit à un rétrécissement annoncé des fourchettes de prix entre les réformes laitières et les races à viande d’entrée de gamme.
Dans les animaux de cheville, la tendance est au plafonnement des prix, compte tenu d’une baisse d’activité en boucherie traditionnelle. Sur le marché de Cholet, les échanges restent fluides dans les femelles de qualité. Les bonnes parthenaises se vendent entre 6,00 et 6,50 €.
Les blondes d’Aquitaine lourdes se négocient de 5,30 à 5,60 € et les limousines partent entre 5,20 et 5,50 €. Les vaches charolaises de conformation U–/U= se vendent entre 5,25 et 5,30 €. Les prix des charolaises R= se situent autour de 5,15 € tandis que les vaches d’entrée de gamme R– négocient rapidement autour de 5 €.
En réformes laitières, les vaches prim’holsteins lourdes se commercialisent autour de 4,80 €. Les vaches P= de plus de 360 kg se vendent entre 4,70 et 4,75 € en fonction des abattoirs. Dans les réformes P–, les tarifs oscillent entre 4,00 et 4,50 € en fonction du poids et de la finition (voire moins dans les vaches de faible poids).