Alors que les deux derniers concours de Noël vont se dérouler ce week-end à Arras et à Évron, des observateurs et professionnels constatent déjà un déficit de la main-d’œuvre qualifiée pour travailler cette viande de qualité. De nombreux magasins font désosser leur viande directement dans les abattoirs. La participation de la boucherie traditionnelle, qui bénéficie de la relocalisation des achats des ménages, reste active. Sur les concours, les organisateurs estiment une plus-value moyenne pour les animaux primés allant de 1,00 à 1,50 €/kg. Cette plus-value varie de 0,50 à 1,00 € pour les autres. Les tarifs de l’entrée de gamme des concours retombent rapidement aux niveaux du commerce traditionnel. Les animaux non primés se valorisent entre 4,00 et 5,00 € en moyenne, ceux primés se commercialisent entre 5,50 et 7,50 €. Les championnes sont vendues entre 7,00 et 8,50 €. Les « Grands Prix de championnat » ont du mal à dépasser la barre des 10,00 à 12,00 €, sauf exception.
Dans le commerce conventionnel, les prix des blondes d’Aquitaine de plus de 500 kg se maintiennent de 4,60 à 5,00 €, voire 5,20 € dans les meilleures. Les bonnes limousines se vendent entre 4,20 et 4,60 €. Les tarifs des charolaises U sont stables et varient entre 4,00 et 4,20 €. Les charolaises R de moins de 10 ans se commercialisent de 3,80 à 4,00 €. Les animaux plus âgés de conformation R affichent 3,60 à 3,70 €. Ceux de conformation O se vendent de 3,00 à 3,50 €.
Du côté des laitières, les prix des prim’holsteins lourdes s’établissent entre 2,70 et 2,75 €. Les tarifs des vaches P= de poids convenable oscillent entre 2,50 et 2,65. Les réformes P maigres restent faiblement valorisées, entre 1,50 et 1,80 €.