« Nouveau repli des cours sur Euronext dans un contexte d’incertitudes sur la croissance économique mondiale et du risque de défaut de certaines banques », introduit Agritel dans sa note quotidienne. Le jeudi 16 mars 2023, la tonne de blé a clôturé à 268,50 euros (–3,50 euros par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de mai et à 266 euros sur celle de septembre (–3 euros). La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 264 euros (–1,50 euro) sur l’échéance de juin, et à 265 euros (–1 euro) sur celle d’août.
En revanche vendredi 17 mars, peu après 11h00, la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l’échéance de mai, à 269,75 euros, et 2,25 euros sur celle de septembre, à 268,25 euros. La tonne de maïs progressait, quant à elle, de 1,25 euro sur l’échéance de juin, à 265,25 euros, et 0,75 euro sur celle d’août, à 265,75 euros.
Baisse des stocks prévue pour la fin de campagne 2023-2024
Le CIC (Conseil international des céréales) publiait le 16 mars 2023 ses premières estimations de bilan céréalier pour la campagne de 2023-2024. Il y suggère une baisse des stocks de fin de campagne en blé et en maïs chez les principaux exportateurs.
Quant au corridor d’exportations, les discussions perdurent, rapporte Agritel. « La Russie souhaite un prolongement de seulement 60 jours alors que l’Ukraine, les Nations unies et la Turquie [visent] les 120 jours. »
« Ordre dispersé » à Chicago
Sur le marché américain, « les marchés ont clôturé en ordre dispersé », indique Sitagri. Le maïs a poursuivi sa reprise, soutenu par une nouvelle vente importante vers la Chine, la troisième cette semaine. « Le contrat sur mai a clôturé en hausse de 6 centimes de dollar par boisseau et poursuit sa hausse ce matin sur Globex. »
Le blé a, quant à lui, cédé 4 c, « avec les opérateurs en attente des résultats des négociations autour des accords » sur le corridor, poursuit le cabinet.
(1) Premier système de négociation électronique du monde.