"Rebond sur Euronext tous produits alors que l’activité sur le marché physique manque un peu de dynamisme en ce début d’année. Cela se traduit au moins sur le blé, par des bases qui peinent à progresser en récolte de 2022. Le marché bénéficie toutefois du repli de l’euro face au dollar, élément essentiel pour garder de la compétitivité sur la scène internationale », indique ce matin Agritel.
Lundi 6 février 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 288,50 euros (+4 euros par rapport à la clôture précédente) sur l'échéance de mars et à 286 euros (+3,25 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé à 280,25 euros (+2,25 euros) sur l’échéance de mars et à 280,25 euros (+2 euros) sur celle de juin.
"En orges fourragères, on constate une bonne orientation des cours en récolte de 2023", ajoute le cabinet de conseil. "À Chicago, le maïs est resté plutôt stable, soutenu par deux ventes journalières dont une de 111 800 tonnes au Japon et une de 200 000 tonnes au Mexique, ajoute Sitagri. "L’Algérie est aux achats en blé", complète Agritel.
Ce mardi matin 7 février 2023 sur Euronext, peu avant 11h, le blé perdait 2,25 euros sur l'échéance de mars, à 286,25 euros, et 2 euros sur celle de mai, à 284 euros. Le maïs reculait de 1,50 euro sur l'échéance de mars, à 278,75 euros, et 2,25 euros sur celle de juin, à 278 euros.
En Russie et en Ukraine
"Le ministère de l’Agriculture russe estime la récolte de 2023 de blé du pays entre 80 millions de tonnes et 85 millions de tonnes. L’USDA l’estime à 91 millions de tonnes", stipule Sitagri.
"Les cours du blé russe se repliaient hier, venant ainsi tester leur support majeur des 300 USD en Fob. Les exportations de blé russe sur janvier auraient atteint 3,8 millions de tonnes, contre 2,7 en moyenne sur janvier normalement, confie Agritel. Selon le ministère de l’Agriculture en Ukraine, le pays aurait à ce jour exporté 27,7 millions de tonnes de grains contre 39,2 à date l’an passé."