Vendredi 27 janvier 2023, la tonne de blé a clôturé à 286 euros (–2,75 euros par rapport à la clôture précédente) sur l'échéance de mars et à 283,25 euros (–-1,25 euro) sur celle de mai. La tonne de maïs a terminé la journée à 278,75 euros (+0,25 euro) sur l’échéance de mars et à 278,50 euros (–0,25 euro) sur celle de juin. Le 30 janvier 2023, vers 11h00 sur Euronext, la tonne de blé était stable sur l'échéance de mars, à 286 euros, et perdait 0,50 euro sur celle de mai, à 282,75 euros. Celle de maïs reprenait 0,50 euro sur mars, à 279,25 euros, et était inchangée sur celle de juin.

"À la Paris Grain Conference, les économistes confirmaient que si l’inflation en Europe pouvait ralentir, elle demeurerait néanmoins forte sur 2023, incitant la Banque centrale européenne à conserver une politique de hausse des taux", rapporte Agritel.

Moins de 20 millions de tonnes de blé et maïs en Ukraine

Les productions de céréales devraient accuser un nouveau repli en 2023 en Ukraine. "Ainsi tant la production de blé que celle de maïs pourraient s’afficher sous les 20 millions de tonnes", rapporte Agritel. Les origines mer Noire restent compétitives sur la scène internationale, pesant sur les cours, "ce malgré une activité à l'exportation qui reste honorable pour l’origine UE, notamment vers le Maghreb, précise le cabinet de conseil. Il n’en demeure pas moins que la fermeté de l’euro demeure un obstacle important à notre compétitivité."

Sur la scène internationale, la Corée du Sud a acheté 68 0000 tonnes de blé fourrager, selon Agritel.

À la Bourse de Chicago, le maïs a clôturé à un niveau pratiquement inchangé vendredi dernier (+0,5 cent). "Safras & Mercado s’attend à une production record de maïs au Brésil, indique Sitagri. En Argentine, le semis de maïs est effectué à hauteur de 94% et celui de soja à 99%. En blé, c’est en Australie que l’USDA (le ministère américain de l'Agriculture) attend une récolte record."