"Nouvel effritement des cours hier sur Euronext toujours dans le même contexte de compétitivité par rapport à la mer Noire", informe ce matin Agritel.
Ainsi, mardi 17 janvier 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 286,75 euros sur l'échéance de mars (–0,75 euro par rapport à la clôture précédente) et à 283,25 euros (–1,50 euro) sur celle de mai.
La tonne de maïs a clôturé à 278,50 euros (–0,50 euro) sur l'échéance de mars et à 279,00 euros (–0,50 euro également) sur celle de juin.
"Néanmoins, l’activité à l'exportation origines européennes reste soutenue, à l’image des 17,67 millions de tonnes de blé tendre déjà exportées depuis le début de la campagne, contre 16,67 l’année précédente à date", ajoute encore le cabinet.
"En Europe, en date du 15 janvier, les importations de maïs ont atteint 15,663 millions de tonnes. Le chiffre était de 8,309 millions de tonnes à cette date en 2022", complète Sitagri.
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Ce mercredi 18 janvier 2023 sur Euronext, peu avant 11h, le blé gagnait 1,75 euro sur l'échéance de mars, à 288,50 euros, et 2 euros sur celle de mai, à 285,25 euros.
La tonne de maïs prenait 1,25 euro sur l'échéance de mars, à 279,75 euros, et 1,75 euro sur celle de juin, à 280,75 euros.
À l'international
"L’appel d’offres de l’Algérie se serait conclu sur un prix de 334,50 USD Caf, pour un volume compris entre 500 et 600 mille tonnes. Les origines ne seront connues qu’au moment du chargement en mars. Néanmoins, au regard des prix proposés, le marché pourrait se partager entre origines françaises, baltes et russes", signale Agritel.
"Sur la scène internationale, on notera également la vente par les USA de 150 000 tonnes de maïs à la Colombie", indique le cabinet.
Agritel confie de plus que : "Poutine a annoncé hier qu’il souhaitait une certaine stabilisation des prix alimentaires en Russie laissant entendre que les volumes exportables pourraient être contrôlés en cas d’inflation excessive."