Jeudi 12 janvier 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 291,25 euros sur l'échéance de mars (-1,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 288,75 euros (-2,00 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a, quant à elle, clôturé à 284,00 euros (+0,25 euro) sur l'échéance de mars et à 283,25 euros (+0,25 euro également) sur celle de juin.

Ce vendredi 13 janvier 2023, vers 11h, la tonne de blé perdait 0,25 euro sur l'échéance de mars, à 291,00 et gagnait 0,25 euro sur celle de mai, à 289,00 euros. La tonne de maïs restait stable à 284,00 euros sur l'échéance de mars, et gagnait 0,50 euro sur l'échéance de juin, à 284,25 euros.

Le rapport USDA haussier en maïs

Le rapport mensuel de l'USDA, le ministère américain de l'agriculture, publié hier, était "légèrement baissier en  blé", indique Agritel. "Ce sont les surfaces revues en hausse en blé d’hiver qui pesaient sur les cours aux États-Unis, alors que l’incertitude demeure forte sur l’impact de la vague de froid qui a sévi et sur ses conséquences, détaille le cabinet. Il faudra attendre encore plusieurs semaines et la reprise végétative, avant d’en mesurer les conséquences."

Ainsi, les surfaces de blé d’hiver aux États-Unis sont estimées à 36,95 millions d’acres contre 33, 27 l’an passé. Le stock au 1er décembre est toutefois sous les attentes des traders.

Le rapport était en revanche haussier en maïs. "L'USDA a revu ses estimations de production de maïs à la baisse, indique Sitagri. Les rendements ont été revus à la hausse mais les surfaces récoltées à la baisse". L’USDA estime la production 2022/2023 de maïs à 13,730 milliards des boisseaux avec un rendement de 173,3. Les stocks finaux sont revus en baisse, à 1,242 milliard de boisseaux.

Le CIC relève la production de blé

Dans son rapport publié hier, le Conseil international des céréales (CIC) a revu en hausse son estimation de production de blé au niveau mondial à 796 millions de tonnes contre 791 auparavant, "conséquence notamment d’une révision à la hausse de la production en Ukraine à 25,2 millions de tonnes contre 21,5 auparavant, et 33 millions l’an passé", explique Agritel.

Sur la scène internationale, la Turquie a acheté 565 000 tonnes de blé "et a vu les origines russes et ukrainiennes offertes sur des niveaux de prix les plus compétitifs", précise Agritel. A contrario les bases se renforcent sur le blé rendu Rouen à la faveur d’une activité export qui reste soutenue sur le Maghreb.