"Poursuite du repli des cours des céréales sur Euronext, dans un contexte où la compétitivité sur la scène internationale est rude, et où la prime géopolitique liée au conflit en Ukraine a totalement disparu. À cela, il faut ajouter le renforcement de l’euro, pénalisant à l’exportation", introduit Agritel dans sa note quotidienne.
Ainsi, la tonne de blé a clôturé le mardi 10 janvier 2023 à 290,50 euros sur l'échéance de mars (–6 euros par rapport à la clôture précédente) et à 288,75 euros (–5,50 euros) sur celle de mai. La tonne de maïs a, quant à elle, perdu 4,25 euros sur l'échéance de mars, à 283,50 euros, et 4,75 euros sur celle de juin, à 283,50 euros également.
Ce mercredi 11 janvier, peu avant 11h, la tonne de blé gagnait 1 euro sur les échéances de mars et de mai, à 291,50 et 289,75 euros. La tonne de maïs gagnait 0,50 euro sur l'échéance de mars, à 284 euros, et 1 euro sur celle de juin, à 284,50 euros.
Récoltes records
"Après l’Australie qui connaît une récolte record cette année, c’est au tour de l‘Inde d’afficher un certain optimisme sur sa future récolte, aidée par des conditions climatiques favorables", poursuit Agritel.
À Chicago, les cours poursuivent eux aussi leur repli, "conséquence d’une activité à l'exportation faible et d’anticipations de hausse des surfaces lors du rapport de l'USDA [ministère de l'Agriculture américain] attendu le jeudi 12 janvier. Le maïs trouvait toutefois un peu de soutien dans la révision à la baisse attendue sur la production en Argentine, où le déficit hydrique, même s'il s’amenuise, aura impacté le potentiel de rendement", ajoute le cabinet.