« La progression des travaux de récolte est désormais conditionnée à la gestion des épisodes pluvieux », souligne le cabinet Agritel dans une note du 27 juillet 2021. « Les derniers échos mettent toujours en avant des rendements décevants par rapport au potentiel attendu en France », ajoute-t-il.
Récolte de blé tendre estimée à 5,6 Mt au Maroc
Dans le même temps, « les exportateurs européens sont bien évidemment vigilants sur les volumes de récolte chez les pays importateurs afin de jauger du potentiel des besoins ».
Au Maroc, la récolte de blé tendre est estimée par les autorités locales à 5,6 millions de tonnes, « soit une nette hausse par rapport à l’an dernier », relève Agritel.
Aux États-Unis, 84 % des blés d’hiver ont été récoltés, « en ligne avec l’année dernière et avec les attentes », rapporte Inter-Courtage. Les cultures de blé de printemps, quant à elles, souffrent toujours avec seulement 9 % de bons à excellents (contre 11 % la semaine dernière et 70 % l’an dernier), d’après un rapport du ministère américain de l’Agriculture (USDA).
Le maïs se porte mieux, avec 64 % de bons à excellents (contre 65 % la semaine dernière et 72 % l’an passé).
Problèmes de chargement de grains en Argentine
Les marchés surveillent aussi la situation en Argentine, où « les bateaux de grains ne peuvent charger qu’à 75 % de leur capacité à cause du niveau d’eau extrêmement bas sur le fleuve » Parana, indique Inter-Courtage.
Vers 17 h 00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 25 centimes sur l’échéance de septembre à 212,75 euros, et était stable sur l’échéance de décembre à 215 euros.
La tonne de maïs, pour sa part, était en hausse de 50 centimes sur l’échéance d’août (ancienne récolte) à 258,50 euros, et progressait de 75 centimes sur l’échéance de novembre (prochaine récolte) à 206,25 euros.